gallieni

Cet après-​midi de formation se tient le jeudi 17/​11/​2016 ; Il fait suite à celui tenu sur la même thématique et dont le compte-​rendu fort détaillé est disponible sur ce lien.

La réunion n’est pas en libre accès en raison des mesures de sécurité du moment et le public a du s’inscrire après qu’ait été diffusée cette information. La commission communication vous propose de découvrir ce rendez-​vous, en léger différé, au fur et à mesure de son déroulement *.

Dès 13h30 modérateurs et coordonnateurs ne modérent pas leur ardeur à peaufiner l’accueil des participants en préparant les dossiers qui leur seraient remis. Peu à peu la salle s’emplit d’une soixantaine de participants qui se révélent attentifs aux premières interventions d’usage : présentation de l’après-midi, remerciements divers…

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Les débats commençent par l’intervention fort émouvante d’une parente d’élève Mme. XXX qui témoigne des importantes difficultés de sa fille, présente près d’elle à la tribune. C’est une chute des résultats scolaires qui a alerté la famille.

Après une période de non fréquentation scolaire le S.A.P.A.D est alors intervenu ; la jeune fille sera peut-​être de retour en classe en fin d’année. Beaucoup d’émotion et de retenue pour évoquer ce long parcours qui a précédé le diagnostic et souligner l’importance du travail multi-​disciplinaire qui entoure cette jeune.


trib2M. Soulat, professeur de mathématiques, intervenant régulier dans le cadre du S.A.P.A.D, rend compte de son expérience, jalonnée de réussites mais également d’un échec qu»il regrette sans en avoir percé les motifs ; il pense qu’un acompagnement psychologique serait nécessaire pour les enseignants confrontés à ces cas lourds qui conduisent à l’échec. Il insiste sur le contrat moral passé avec les jeunes, la confiance réciproque et l’apaisement apporté par l’adulte.


Une courte pause vient ponctuer cette première partie ; elle sera riche d’échanges entre les participants.

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Les travaux reprennent avec l’intervention du docteur Battista, médecin psychiatre au Centre Hospitalier Intercommunal de Fréjus-​Saint-​Raphaël.

Intervention riche et foisonnante de cette pedopsychiatre qui indique qu’entre 0,3 et 1,7% des enfants sont en situation de refus scolaire ; seuls 5% d’entre eux consultent en pedopsychiatrie.

Ces pics de refus se concentrent à 11 ans lors de l’entrée au collège ou à 1415 ans lors du passage au lycée ; les enfants de la première catégorie ont 90% de chances de retour dans le système contre environ 30% pour ceux de la seconde tranche d’âge.

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Au cours de cet exposé suivi avec grande attention par l’assistance et illustré de nombreux exemples concrets, le médecin montre que les enfants naissent avec des chances très différentes de développer ou non un Refus Scolaire Anxieux (RSA). L’adolescent est confronté avec lui-​même et doit faire abstraction de soi pour penser ; il y a une pathologie potentielle chez celui qui bosse trop comme chez celui qui ne bosse pas ! Les interrogations des ados sont nombreuses : à quoi sert-​il d’apprendre ? que se passera-​t-​il en quittant la maison ? en quittant les êtres aimés ? Et dès qu’il y a manque se développe une pathologie du manque qui entraîne la dépression.


* Un bilan plus étoffé a été rédigé après la manifestation par Mme. Morroni (administratrice PEP et modératrice dans cette réunion) et Mme. Testagrossa (coordonnatrice SAPAD)
* Cette manifestation a fait l’objet d’une relation sur le site de d’académie de Nice